13.12.09

Infidèles @ Festival identiT/Paris












(Photos de Myriam)


"- Votre film est très beau, je suis bouleversée... Et c'est vrai, ce n'est pas sur le sexe, c'est sur quelque chose de bien plus important, un mot qui n'est pas prononcé dans le film : la sensibilité !
- Mais si, il le dit sur le canapé et après quand ils se chatouillent...
- Ah oui..."

"- Comment vous avez appris à faire des films ?
- J'ai pris un papier et un crayon et j'ai mis pause à chaque seconde sur tous les films qui m'intéressaient."

"- C'est magnifique, merci.
- Merci, c'est gentil."

"- Comment on peut faire pour le revoir ?"

"- Berner les gens, c'est comme la ressemblance dans le figuratif. Je voulais donner de l'espace au spectateur pour se poser des questions, quitte à ce qu'il ait le temps de se dire qu'il n'aime pas le film."

"- Vous êtes acteur ?
- J'ai appris plein de trucs dans la vie..."


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10.12.09

note critique sur Infidèles

Queer-o-mat raconte la projection d'Infidèles au PFF :

"Unfaithful

Der Abschlussfilm, ein schwuler Porno und doch wieder keiner. Der Filmemacher Claude Pérès fragt Marcel Schlutt: „Ich will einen Film über das Verlangen machen…. Ich bitte Dich darum, mit mir Sex zu haben“. Vorwiegend „männliche“ Besucher_innen strömten in den Kinosaal und leider mit der Zeit in Scharen wieder hinaus. Was war der Grund? Zu wenig Sex, würde ich sagen. Der Film begleitet die Begegnung zwischen Claude und Marcel, die neben dem „Wunsch“ nach Sex miteinander, letztlich mehr reden. Der Beginn des Filmes liegt zudem im Dunkeln, da nichts auf der Leinwand zu sehen und lediglich die Erregung zu hören ist. Nach dem abrupten Ende des ersten Versuches, wird es nun „heller“ im Film. Es wird gefrühstückt, geredet, kleine Experimente mit der Kamera (zunächst soll sich Marcel Schlutt selbst befriedigen, danach werden die Rollen getauscht) und irgendwann der wahrscheinlich von vielen Besucher_innen ersehnte Sex. Leider waren zu diesem Zeitpunkt bereits 2/3 gegangen. Um den Film zu resümieren, lässt sich sagen, dass eben weil er nicht nur zeigt, sondern vieles andeutet und in seiner Stille sehr laut ist, er sehr sehenswert ist."

["Le film de clôture, un porno gay et en même temps pas du tout un porno gay. Le réalisateur Claude Pérès demande à Marcel Schlutt : "Je veux faire un film sur le désir... Je te demande de faire l'amour avec moi". Le public de la salle à "prédominance masculine" est malheureusement sorti au fil du temps. Quelle était la raison ? Trop peu de sexe, je dirais. Le film accompagne la rencontre entre Claude et Marcel, passe du désir au sexe et puis parle. Le début du film a lieu dans le noir, on ne voit rien à l'écran, l'excitation est seulement à l'écoute. Après la fin brutale du premier essai, le film devient plus léger. On petit-déjeune, on parle, on fait des expériences avec la caméra (d'abord Marcel Schlutt se fait plaisir, puis les rôles sont intervertis) et enfin, ce qui était probablement attendu par de nombreux spectateurs, du sexe. Malheureusement à ce point les 2/3 étaient partis.

Pour résumer le film, disons que ce n'est pas seulement pour ce qu'il montre, mais aussi pour tout ce qu'il suggère, que dans son silence, il est très bruyant, et mérite vraiment d'être vu."]


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7.12.09

Trailer #4 par zacchioO

Pour se présenter, zacchioO dit joliment qu' "à l'approche de mes quarante ans j'accepte maintenant le peu que je suis, quelque part obligé tant les echecs rendent humble, et cette humilité me conduit à des choix nouveaux personnels et professionnels après avoir aimé être chef de projet informatique".

Sur sa proposition de trailer, il explique : "Je me suis posé la question d'une bande annonce qui ne s'éloigne pas du scénario de votre film, avec le risque de lui être infidèle, au final c'est sans doute ma propre sensibilité et ma propre quête de tendresse qui s'est exprimée dans la construction de la trame du trailer."


23.11.09

Infidèles à Paris le 12/12/09


www.festivalidentit.org
facebook event

2.11.09

note pour moi #10

< style = "color: # 000000 ;">putain quand je regarde ma tête sur les photos au moment du tournage, j'ai l'air d'être au bord de me briser, non ? < /h2>




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27.10.09

Infidèles : world premiere @ PFF/Berlin

Departures... (© claude pérès)
Berlin airport (© claude pérès)

Moviemento Kino (le plus vieux cinéma d'Allemagne) (© myriam)


claude pérès & marcel schlutt avant la projection (© myriam)


natal avant la projection (© myriam)


la projection (© myriam)


natal haziza, claude pérès, marcel schlutt & jürgen brüning (directeur du PFF, producteur de Bruce LaBruce) pendant les Q&A (© myriam)


natal haziza, claude pérès & marcel schlutt (© myriam)


natal haziza, claude pérès, marcel schlutt & jürgen brüning (© myriam)


natal haziza, claude pérès, marcel schlutt & jürgen brüning (© myriam)


@ the airport (© claude pérès)


@ the airport (© claude pérès)


News from the World Premiere à Berlin:
- un quart du public attendait du porno et a été très déçu
- un quart n'a pas supporté le rythme calme et minimaliste du film
- la moitié a été tenue en haleine

conclusion: on a secoué ce public !


Requête Google : "claude pérès infidèles copie pirate"


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14.10.09

Du & Ich présente infidèles




[La star érotique numéro 1 Marcel Schlutt est invité par le réalisateur Claude Pérès à passer la nuit pour son film "Infidèles". Ils ne se connaissent pas. Ils sont seuls, rien qu'une caméra sera témoin. Le désir vient de ces deux inconnus. Cela interfère-t-il sur ce qu'il va arriver ou cela le respecte-t-il ? Cela gagne-t-il l'expérimentation ou obscurcit les sens ? La passionnante expérimentation de Claude Pérès joue pendant 98 minutes avec notre réception et questionne nos habitudes de vue et d'ouïe. Par moments nous sommes voyeurs, par moments nous écoutons dans le noir. Est-ce du porno quand vous ne voyez rien ? Les meilleurs films sont seulement dans la tête ? Peut-être. Une tentative réussie d'irritation. (fh)]

11.10.09

Trailer #3 par Jean-Marie Potiez

Jean-Marie Potiez (aka JMP) lives in Paris. Maquilleur depuis 15 ans, il est aussi graphiste et metteur en scène.

Quelques mots sur son trailer: "Très sympa l'idée de faire participer les internautes à la création d'une bande-annonce ! J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire, d'autant plus que les extraits donnent TRES envie de voir le film dans son intégralité !"





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8.10.09

Infidèles @ Berlin le 25/10/09


"Ein Regisseur, ein Schauspieler, eine Nacht, eine Wohnung, ein Projekt: „Ich will einen Film über das Verlangen machen … Ich bitte Dich darum, mit mir Sex zu haben“. Ausgehend von dieser Ansage schafft es Regisseur Claude Pérès, einen knisternden und unglaublich erregenden Film zu machen. „Unfaithful“ ist für den Zuschauer Vorspiel und Höhepunkt zugleich, ein ständiger Wechsel von Kopfporno und Hardcore, von Andeuten und Zeigen. Pérès lässt dem Betrachter immer genügend Raum für eigene Fantasien und erlaubt ihm zugleich explizite Einblicke. Der körperlichen Dimension sind Gespräche gegenüber gestellt, in denen die beiden sich verbal den Themen Verlangen, Sehnsucht, Liebe und Sex nähern. So entsteht eine intime und ebenso kluge wie erotische Studie über Grundprinzipien der Lust."

["Un réalisateur, un acteur, une nuit, un appartement, un projet : "Je veux faire un film sur le désir... Je te demande de faire l'amour avec moi." A partir de cette annonce, le réalisateur Claude Pérès crée un film incroyablement excitant. "Infidèles" passe du mental au porno, alterne entre suggérer et montrer. Pérès laisse assez de place au spectateur pour ses propres fantasmes et lui offre un aperçu explicite. Les corps, les attitutes, les mots abordent les thèmes du désir, de l'amour et du sexe. Cela crée une atmosphère intime pour une étude érotique sur les principes de base du désir."]

Projection du film Infidèles au PFF @ Berlin, le 25 octobre 2009 à 18h00 (+ d'infos là)

9.9.09

goodies et baddies

POSTER #1













POSTER #2













FONDS D'ÉCRAN :










[1600 x 1200] [1280 x 1024] [1024 x 768]










[1600 x 1200] [1280 x 1024] [1024 x 768]
















7.9.09

Silence

31.8.09

LivE BlogGiNg: unE JourNéE ordINaIRe dE MonTaGe

30.8.09

QOTV parle d'Infidèles

Queers on the Verge ont choisi de lancer la version Beta de leur site avec notre trailer...
On leur souhaite bonne chance !


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29.8.09

SavE thE DatE! LiVE blogGiNg LunDI !

LivE BLogGIng : UnE JOUrnée daNS LeS coulISSEs dU MontAGe.
Rendez-vous ici lundi pour suivre les coulisses du montage en live blogging toute la journée. (Il y a moyen que ce soit marrant...)

20.8.09

note pour moi #7

< style = "color: # 000000 ;">" font - weight: bold; " ne jamais dire que tout est politique au cinéma, le sujet, le point de vue et la façon même dont c'est fabriqué.

[j'ai dit jamais]< /h2>




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14.8.09

Sondage #5 : L'Affiche

Le sondage est clos. Voici les votes :











































Requête google : "je veux voir le film Infidèles".

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9.8.09

note pour moi #6

< style = "color: # 000000 ;">Plutôt satisfait d'avoir filmé une érection comme réaction du corps, comme la sueur, les larmes, le rire,etc... plutôt qu'une intention de l'esprit.

[non vraiment]< /h2>



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3.7.09

Sondage #4 : La fidélité

Le sondage est clos. Voici les votes :















Requête Google : "Films avec beaucoup de sexe comme ken park short bus"

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19.6.09

Ray Avito parle d'Infidèles
























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Achevé



Je me suis promené partout avec mon enregistreur. J'ai enregistré le bruit du vent dans les arbres, l'orage, les gens qui vont et viennent dans la rue. J'ai enregistré les oiseaux, j'ai collé un micro sur ma poitrine pour récupérer les battements de mon coeur, en me demandant si j'allais entendre des irrégularités. J'ai enregistré de la musique aussi, de la guitare, un violon, un accordéon, des percus.

C'est troublant quand la musique vient de la rue. Quand vous entendez les cris d'un violon percer à travers les bruits de pas et de voix d'une rue, forcément vous pensez tout de suite qu'il y a quelqu'un qui joue de ce violon, forcément ça devient plus vivant. Je ne m'attendais pas à cela. Pour cette raison, j'ai gardé une version assez pauvre de percussions, plutôt qu'un enregistrement très soigné que j'avais, qui paraissait plus terne, comme un disque.

J'ai placé la musique de Lydia Lunch sur les pistes. J'ai effectué un certain nombre de réglages. Et puis voilà : une version de ce film est finie. Le travail est achevé. Ou je suis achevé, je ne sais plus.

Il est curieux ce moment : quand l'énorme tâche est derrière vous, mais que personne encore n'a vu le film, qu'il n'a pas été reçu ni jugé, qu'il reste encore entièrement le vôtre. Est-ce qu'il faut vraiment que je le montre après tout ?

L'affiche du film donnerait ça, qu'est-ce que vous en dîtes ?

13.6.09

note pour moi #5

< style = "color: # 000000 ;">lu ça : & quot; love is a joint experience between two persons -- but the fact that it is a joint experience does not mean that it is a similar experience to the two people involved.& quot;


"l'amour est une expérience commune entre deux personnes - mais le fait que l'expérience soit commune ne signifie pas qu'elle soit similaire aux deux personnes impliquées."

[The Ballad of the Sad Café, by Carson McCullers]< /h2>



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12.6.09

Sur le son

Je rencontre quelqu’un venu tout droit de la musique acousmatique. Il va forcément avoir des choses très intéressantes à me dire par rapport à mon travail sur le son.

Il n’est pas très réveillé ou il n’est pas à l’aise, je ne sais pas. Il hésite un long moment sur la place à laquelle il préfère s’asseoir. Je tranche : « là, c’est bien, non ? ». Il s’assoit.

Il donne envie de le bousculer ou alors de le laisser tranquille, de ne rien dire du tout et de se mouvoir très lentement, tant la moindre chose aurait l’air de venir le perturber. C’est touchant. Ca ne facilite pas le dialogue. Je me dis que les gens doivent se dire la même chose quand ils me rencontrent. C'est donc ça. Je souris.

Je lui raconte le film. Je précise, sans doute toujours pour ne pas le brusquer, que ce n’est pas du tout provocateur. Il répond : « Oui, mais c’est radical, c’est bien ».

Puis je lui parle de mes idées sur le son. Je lui dis que je déteste la musique de film, qui est parfaitement idiote, ce truc de toujours en rajouter une couche, sortir les violons quand c’est triste ou mettre des bruits de machine quand ça fait peur… Je n’ai pas forcément envie de dire au spectateur quoi penser du film.

Je lui dis que j’ai envie de partir de vrais bruits, la rue, le temps, les oiseaux… Il m’interrompt, les yeux plissés dans un sourire : « ça, c’est les origines de la musique, évoquer la tempête, les chants d’oiseaux… ».

J’explique que j’ai envie d’accompagner ce qu’il se passe, de soutenir le rythme, mais je veux aussi que le son prenne des distances par rapport aux images. Je précise que parfois il n’y a que le son qui donne l’information dans le film alors qu’on ne sait pas ce qu’il se passe à l’image.

Il écoute attentivement. Il est souvent d’accord avec moi, même si ce que je dis se contredit. Je suppose qu’il est un peu intimidé.

Puis il me pose des questions techniques, avec quoi j’enregistre, comment je monte… Il me donne des conseils et me propose son aide.

Je lui demande sur quoi il travaille et comment il s’y prend. J’écoute. Je souris. Je serais curieux d’entendre.

Il est temps d’y aller. Je lui dis qu’il a l’air plus réveillé que tout à l’heure. Il sourit. On se dit qu’on se reverra bientôt.


Humeur :


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8.6.09

Portrait : Lydia Lunch

Photo by Dave Naz
Lydia Lunch est une chanteuse, poète, auteure et actrice américaine.

Égérie du mouvement new yorkais No Wave, elle a écrit, réalisé et joué dans de nombreux films underground (comme le puissant poème visuel The right side of my brain, réalisé par Richard Kern).

Elle est l'auteure d'une trentaine d'albums. Considérée par le Boston Phoenix comme "l'une des 10 performers les plus influentes des années 90s", elle a collaboré avec des musiciens comme Sonic Youth and Nick Cave au cours de sa carrière solo.

Récemment, elle a été la photographe officielle de plateau du film d'Asia Argento The Heart Is Deceitful Above All Things, dans lequel elle apparaît, et tient le rôle de la narratrice dans le film de Cam Archer American Fame.

Elle se produit sur les scènes d'Europe et des USA.

Elle a écrit et composé la musique dans le film Infidèles.

www.lydia-lunch.org


4.6.09

Trailer #2 par Patrick McPheron


Patrick McPheron propose son trailer d'Infidèles.

Pour se présenter en quelques mots, il dit : "J'ai 28 ans, graphic designer, vivant à Los Angeles, California.

J'aime peindre, monter, couper, créér, effacer, refaire, recouvrir, manipuler, transformer, écraser dans tous les médias.

J'aime les film d'horreur des années 70, l'Art Nouveau et les vieilles maisons vides.

Mon website promeut ce qui mon cerveau invente."

www.interiorstate.com

A propos de son trailer, il dit : "J'ai voulu quelque chose de subtile, de sexy et mysterieux pour le trailer et j'ai ajouté quelques notes musicales, très simples, à l'ensemble pour donner un petit quelque chose de plus. J'espère que vous aimerez !"





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30.5.09

Trailer #1 par Matteo Duranti

Matteo Duranti propose son trailer d'Infidèles.

Matteo Duranti
/ réalisateur / né un lundi en 1980

Matteo Duranti a fait ses débuts de réalisateur en 2006 avec "THE CATALOGUE".
La video a immédiatement été choisie par la chaîne expérimentale de MTV Italie FLUX (QOOB) et fut projetée en 2008 à l'occasion de la tournée de Kitsune Maison à Londres avec "THE CATALOGUE v2.0" (2007).

En 2007, il réalise les courts métrages "Demodulation" et "Ein Sommernachtstraum": les deux premiers chapitres de sa trilogie espagnole (encore inachevée).

En 2008 Matteo et le peintre Cristiano Carotti ont associés leurs forces pour créer "WHERE IS THE RAINBOW", un pop drama surréaliste de 30 minute sur la fin du monde. Le film sortira à l'automne 2009.

Matteo nous a livré un commentaire sur son trailer : "J'aime vraiment ce projet et c'était un honneur pour moi d'avoir la chance de faire ce trailer".

www.matteoduranti.com
www.myspace.com/matteoduranti
www.vimeo.com/matteoduranti




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snuffboxfilms parle d'Infidèles















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28.5.09

PROPOSE TON TRAILER D'INFIDÈLES

J’ai envie de lancer une idée pour voir : Je propose à qui veut de faire un trailer du film Infidèles.

Du matériel (extraits du film, interviews, photos, synopsis…) est mis à votre disposition sur le site www.unfaithful-themovie.com.

La participation est ouverte à tous.

L’auteur de la bande-annonce retenue recevra un camescope HD et rejoindra l’équipe d’Infidèles.
Trois bandes-annonces seront éditées dans les bonus du DVD.

Postez-la sur dailymotion ou youtube et envoyez-nous votre email ainsi que quelques mots pour vous présenter à postmaster[at]unfaithful-themovie.com

+ D'INFOS LÀ : www.unfaithful-themovie.com


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21.5.09

LE TRAILER



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20.5.09

note pour moi #4

< style = "color: # 000000 ;">Quelque chose d'étrange se passe maintenant que le montage est fini : toutes les émotions que j'ai calmées pour rester concentré sur le film m'assaillent< /h2>




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19.5.09

wayoutwest.tv parle d'Infidèles






















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17.5.09

Sondage #3 : Cinéma vs Divertissement

Le sondage est clos. Voici les votes :




















Requête Google du jour : "Film de Q pour apprendre à baiser".

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13.5.09

Le montage est fini


Le montage du film est fini. J'ai tout recommencé une 3e fois. La tâche m'a paru énorme. Mais tous les bouts sont racordés maintenant. C'est étrange.

Je ne dors plus depuis plusieurs semaines. Je ne sors plus vraiment non plus. J'ai puisé et rassemblé toutes mes forces. Voilà.

C'est drôle comment les choses se sont organisées. Il y en a beaucoup que j'aurais cru ne jamais faire si j'y avais pensé a priori, sur le papier comme on dit.

D'abord évidemment toute cette expérience de se confronter au désir, à l'autre, à la réalité, ça c'est l'histoire du film, vous le verrez.

Mais aussi techniquement. Par exemple, avant de faire le film, je détestais les plans fixes et larges. Je n'aurais jamais imaginé faire un film dans lequel la caméra ne bougerait pas tout le temps pour recueillir les détails. J'ai eu du mal à me résoudre à l'idée que le film serait fait de ces plans fixes et larges, je l'ai repoussée autant que j'ai pu. C'est très drôle d'y repenser maintenant. Je vois ces plans, leur force, à quel point ils permettent de saisir des choses très subtiles, des "états d'âme", comme on dit, qui passent furtivement, à quel point ils sont pudiques aussi... J'en suis venu au point où j'ai viré beaucoup de gros plans pour ne garder que ces plans que je ne voulais pas tourner au départ.

Je crois qu'un film, c'est aussi un portrait de la personne que vous filmez. J'aurais pu faire un autoportrait, ça ne m'est même pas venu à l'idée. J'ai viré tous les plans où j'avais l'air de faire le malin ou le joli. J'étais le premier à m'ennuyer en les regardant. Je n'ai pas fait un film pour flatter ma vanité. Je ne dis pas que je n'en ferais pas un jour... lol J'apparais donc dans ce film par accidents.

Mais il y a, je crois, dans ce film, un joli portrait de Marcel qui apparaît comme on ne l'a jamais vu.

J'ai ménagé beaucoup d'aftermaths, ces moment où les acteurs et le spectateur prennent le temps de laisser les choses se faire. A une époque où on les supprime par peur des temps morts, c'est sans doute le choix le plus radical que j'ai fait, celui dont je ne suis pas sûr qu'il passe. Et pourtant comment saisir ces petits détails, ces mouvements d'humeur autrement qu'en prenant le temps de les laisser venir ?

Le montage est fini. Il me reste quelques petits détails à régler, je crois que je les garde, ces détails, pour ne pas me détacher trop vite du film. Il y a encore le son à travailler. Ca va me prendre quelques jours. Mais le plus gros est fait.

Je ne sais pas si je suis soulagé, satisfait ou désemparé. Je crois que je suis plutôt surexcité.

Je vous montrerai un trailer dans quelques jours...


Humeur :


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11.5.09

note pour moi #3

< style = "color: # 000000 ;">Penser à préciser une bonne fois pour toutes : " font -weight: bold; " je ne crois pas au désir.

[ça peut être important pour un film sur le désir]< /h2>




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1.5.09

1ère spectactrice : impressions


Natal est la première a avoir vu un brouillon du film Infidèles. Elle nous donne ses impressions dans ce texte qu'elle a écrit :

"Claude a réussi à mettre son premier montage sur une clé usb, il me l'a donnée au café la fourmis.

Il me prévient, l'image est toute petite, et c'est trop long.

J'attends quelques jours pour regarder. Puis j'ouvre le fichier, ah oui c'est tout petit, je lance et je regarde.

Presque deux heures plus tard je suis devant la petite fenêtre noire. La dernière scène est incroyable.

Je reviens. Il me faut du temps pour comprendre tous les dangers, les pièges évités, dégagés.

Ce que je viens de voir ne ressemble à rien de ce que j'ai vu avant.

Je crois que c'est l'intimité qui m'est apparue. Il me semble qu'elle nait de plusieurs éléments que Claude a mis en place, certains qu'on a discuté.

Dès le début, il nous invite à participer à cette expèrience un peu déroutante qu'il énonce à l'acteur: "Je te demande de faire l'amour avec moi".

Le pouvoir qu'il prend par ce rôle de réalisateur, il l'atténue, le manie avec délicatesse en étant très attentif.
D'abord à l'acteur à qui il parle doucement, en lui demandant régulierement si ça va, comme pour dire "On continue ?".
Et avec nous spectateur, en déplaçant sa caméra, en faisant attention à ce qu'il
montre, comme s'il vérifiait qu'on était bien assis.

Nous ne sommes pas des voyeurs qui allons regarder deux mecs baiser. Nous sommes des témoins reconnus et invités agissant presque par notre présence sur les scènes.

Les petits troubles qu'il instaure, sans agresser, nous questionne sur ce qui est en train de se passer, sur ce qui est vrai, sur ce qui est mis en scène, il joue et nous fais jouer.

A mesure que l'intimité nait entre ces deux personnages, une intimité se crée entre nous et eux. L'expèrience nous lie, nous en faisons partie.

Et tout ceci, entre autres choses, installe une confiance dans ce trio qui devient presque un "plan à trois".

Il y a l'intimité des corps aussi qui se denudent, se rhabillent et se dénudent encore. Le désir s'exprime à travers les corps nus sans pouvoir se cacher, malgrès eux parfois. Ils viennent contredire les dialogues ou les accompagner ils ont leur propre
langage prêt à trahir ou à dépasser les mots. Je comprends ce que le sexe permet ici.

Je ne veux pas trop dévoiler ce qu'il se passe, les intrigues mais je me demande ce que Claude va pouvoir couper.

Natal"



Humeur :


Recherche Google du jour : "photos claude pérès nu"

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29.4.09

note pour moi #2

< style = "color: # 000000 ;">Penser à l'utilité ou non de moins faire le malin.

Penser à l'utilité ou non de plus faire le malin.< /h2>




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23.4.09

pas d'idée pour le titre

Je termine le montage du film. Je prends chaque scène et m'assure que tout va pour le mieux. Quand j'en ai fini avec une, je sais que je ne reviendrai plus jamais dessus.

C'est un travail méticuleux et silencieux. On devrait le proposer comme exercice de méditation ;-)

Certaines personnes s'inquiètent que je ne puisse pas arriver à bout de tout ça. Je sais qu'elles se trompent. Je sens concrètement à quel point j'avance. Qu'elles ne s'inquiètent pas...

Je ne peux pas dire à quoi ressemble le film. C'est l'aspect le plus étrange de tout ça : vous ne pouvez jamais vraiment voir votre travail, comme vous ne pouvez jamais vraiment voir votre tête. Ce sont des choses qui échappent.

À dire vrai, depuis le début, j'attends que quelqu'un ou quelque chose me démontre que ce projet ne tient pas pour m'empêcher de faire une erreur. J'étais même plutôt sûr que je m'en rendrais finalement compte par moi-même. En regardant les images, j'allais forcément me confronter à l'erreur que j'avais commise. Mais non. À chaque fois que je me replonge dans ce travail, après une pause, après un moment où je m'aère, ces images, ces scènes, ce qu'il se passe sous mes yeux me convainquent qu'il fallait que je le fasse.

Je vous envoie quelques images volées, voilà:












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